413.0
Paysage: Bord de Garonne à Ausson
<p class="Paragraphestandard">Le village d’Huos, à l’exception de l’ancien moulin, s’est implanté en terrasse haute, contrairement à sa voisine de rive Ausson, en terrasse basse, régulièrement exposée aux crues.</p>
<p class="Paragraphestandard">Huos est le site de la première installation de village, mais Ausson était déjà à l’époque romaine un point de convergence de chemins et certainement un site de passage.</p>
<p class="Paragraphestandard">Au Moyen-Age, un gué permettait de traverser en période d’étiage. Il est ensuite modifié par un passage en barque, car les relations étaient fortes entre les deux villages avec des familles habitant sur les deux rives. Le dernier forgeron de Ausson franchissait encore il y a peu la Garonne en barque pour rejoindre son atelier à Huos.</p>
387.0
Archéologie: Site archéologique de Valentine
<p class="Paragraphestandard">Le site archéologique de Valentine (lieu dit d’Arnesp), constitue un ensemble bâti d’une grande richesse.</p>
<p class="Paragraphestandard">Il se compose :</p>
<ul>
<li>d’une villa gallo-romaine (la villa Nymfius du nom du propriétaire), et de thermes publics de l’époque Constantinienne (IVe siècle), découverts par Morel en 1864.</li>
<li>d’un ensemble religieux et funéraire, constitué d’un prieuré médieval et de nécropoles attenantes.</li>
</ul>
<p class="Paragraphestandard">Avant même l’établissement de la bastide médiévale de Valentine, à l’époque antique, les hommes s’étaient installés sur la terrasse dominant le lit mineur de la Garonne, à l’abri des inondations.<br />La construction du canal d’amenée de Camon à la centrale hydraulique de Valentine a engendré des dégâts irrémédiables sur le site, l’amputant de la moitié de sa surface où se trouvaient les plus belles mosaïques.</p>
365.0
Lac: Lac de Sède, réhabilitation de gravières
<p class="Paragraphestandard">Les paysages des rives de Saint-Gaudens et de Valentine ont été recomposés profondément par le dragage et l’extraction des graviers dans le lit de Garonne.</p>
<p class="Paragraphestandard">Comme la force hydraulique, les matériaux de Garonne, galets, sables et graviers constituent des ressources directement disponibles dans les vallées commingeoises et participent à l’identité architecturale du territoire.</p>
<p class="Paragraphestandard">Depuis les années 80, le site du lac de Sède a fait l’objet d’une valorisation écologique et reconversion en base de loisirs (installation de terrain et d’équipements sportifs dès les années 70).</p>
372.0
Histoire: Valentine, ancienne bastide
<p class="Paragraphestandard">La bastide est une forme urbaine originale et spécifique du sud-ouest de la France, qui s’est développée à l’apogée du Moyen Age (XIIIe- début du XIVe siècle). Elle présente une trame géométrique orthogonale.</p>
<p class="Paragraphestandard">La bastide de Valentine avait pour objectif de renforcer celle de Montréjeau et l’emprise de son autorité sur la plaine de Rivière, face au développement de St Gaudens.</p>
<p class="Paragraphestandard">Sur le cadastre napoléonien, on distingue la présence d’une petite halle en face de l’église, mais sans la certitude qu’elle date des origines de la bastide. En bordure ouest il existe toujours une grande place, le « Bourdalès », cœur économique de la petite bastide où se déroulaient foires et marchés.</p>
404.0
Paysage: Panorama depuis le Belvédère de Saint-Gaudens
<p class="Paragraphestandard">Saint-Gaudens, perchée et étalée sur sa terrasse, est considérée à juste titre comme la « capitale » commingeoise, symbolisée par l’ensemble monumental roman de la collégiale Saint-Pierre et son clocher de 47 m visible de loin, édifié entre le XIe et le XIIIe siècle. Ses belvédères remarquables sur les Pyrénées et le pic Cagire et son patrimoine architectural constituent une étape incontournable du pèlerinage de Saint-Jacques.</p>
<p class="Paragraphestandard">En rive gauche, l’urbanisation de la plaine au XXe siècle est venue occuper les anciennes terrasses qui étaient jusqu’au milieu du XXe siècles essentiellement agricoles avec une forte présence de la vigne en pied de coteaux, exposés au Sud. <br />Une véritable ceinture maraîchère était cultivée tout autour de la ville avant que les nouveaux quartiers pavillonnaires, les zones d’activités vers Villeneuve-de-Rivière et l’industrie papetière s’implantent progressivement, créant un tissu urbain hétéroclite. <br /><br />La grande usine de pâte à papier s’est installée en 1959, elle a été entièrement modernisée en 1992 et constitue une des principales activités, employant de manière indirecte 2500 personnes.</p>
348.0
Architecture: Moulin de Linos
<p class="Paragraphestandard">Le moulin de Linos est un exemple remarquable de moulin à eau. La datation de deux poutres porteuses fait remonter ses origines à 1267. Il recevait son eau grâce à un canal d’amenée long d’environ 3 km. Ce canal a été mis à sec en 1930 par la création d’un barrage à 400 m en amont de la prise d’eau. Fort heureusement, le canal reçoit 1 km plus loin, la terminaison du canal d’Aulné, ce qui permet aujourd’hui une alimentation en eau suffisante pour les démonstrations lors des visites.</p>
<p class="Paragraphestandard">Au début du XXe siècle, le moulin a subi un certain nombre de transformations (suppression de meules, utilisation d’un roudet pour produire de l’électricité...).</p>
<p class="Paragraphestandard">Depuis les années 2000, la famille Berbié-Fouché et notamment Pierre, propriétaire du moulin, s’investit pour faire vivre ce patrimoine et transmettre son histoire: ouverture au public, animation de visites... Plus loin dans la plaine, le moulin de Montespan, également entretenu par des propriétaires privés offre un autre témoignage de cette époque.</p>
372.0
Paysage: Panorama depuis la vierge de St Martory
<p>En surplomb de la ville et de la vallée sur la colline du Puy, le sentier de la vierge est une promenade conduisant à un superbe point de vue dégagé. Un arboretum présentant les noms occitans des arbres et des plantes spécifiques des coteaux calcaires (chêne pubescent, érable champêtre, charmes...) a été aménagé.</p>
<p>Saint-Martory bénéficie d’un patrimoine remarquable construit autour de la rivière : rare pont à porte qui nous rappelle tout l’enjeu stratégique que peut représenter un pont, églises et château en bordure de fleuve, moulin, bâti industriel des anciennes papeteries, canal...</p>
<p>Saint-Martory constitue un lieu important pour les projets autour des nouveaux usages et des enjeux écologiques (valorisation de l’île du Bégué, renaturation des berges, reboisement du canal...).</p>
280.0
Paysage: Saint-Martory : berges au pied de l'église
<p>A Saint-Martory, se situe la prise d’eau d’un ouvrage hydraulique, le canal d’irrigation mis en chantier en 1866. il parcourt près de 70 km jusqu’à Toulouse et fournit l’eau potable pour 200 000 habitants, irrigue 11 000 ha de culture, soutient les débits d’étiage des rivières Touch et Louge, et alimente aussi cinq microcentrales électriques. </p>
<p>Un sentier enherbé longe ses berges, permettant de s’approcher des bâtiments de l’ancienne papeterie Barthier qui était encore en activité dans les années 2010 et dont la cheminée en brique est associée aux paysages de la ville. Ce parcours qui s’étire jusqu’aux grandes peupleraies et à l’île du Bégué, reconnue pour sa valeur écologique et patrimoniale, s’inscrit dans le plan d’action et d’aménagement de la Garonne. On traverse ainsi les époques depuis centre historique préservée jusqu’à un l’île du Bégué, témoin de nouveaux usages, en passant par les anciens quartiers industriels en attente d’un projet de reconversion.</p>
<p> </p>
<p class="Paragraphestandard"><strong> </strong></p>
280.0
Paysage: Ile de Bégué
<p>L’île de Bégué et les zones humides environnantes sont identifiées comme des éléments remarquables.</p>
<p>Elle est constituée d’une large saulaie et de divers milieux naturels plus réduits (bois de chêne, frêne et charme ; roselières ; prairies de fauche...) de grand intérêt écologique. On y trouve également une faune remarquable : loutre d’Europe, rat des moissons, chiroptères (chauve-souris), diverses espèces de papillons et nombreuses espèces d’oiseaux (hirondelle de rivage, grand cormoran...) Cet ensemble de zones humides abrite donc une biodiversité à valeur patrimoniale.</p>
<p>L’ile de Bégué a la particularité d’être une ile en évolution. Elle présentait il y a encore quelques année deux bras de Garonne en eau. Aujourd’hui, le bras en rive droite constitue le lit principal, tandis que le bras en rive gauche n’est plus que temporairement en eau. </p>
<p>L’île et l’ensemble des zones humides associées sont également marquées par des processus érosifs majeurs.</p>
371.0
Paysage: Panorama depuis le château de Roquefort
<p>La lecture sensible de la séquence Cluse de Boussens met en évidence une importante densité d’aménagements et d’infrastructures. Cet effet de concentration est avant tout lié à la géographie du lieu qui forme un entonnoir.</p>
<p class="Aucunstyle">Au 19eme siècle, le port de Roquefort est un lieu clé dans l’acheminement des marchandises qui transitent depuis les vallées Pyrénéennes jusqu’à Toulouse. C’est d’ailleurs au niveau de Roquefort que Garonne devient réellement navigable et le port sert ainsi de relai entre les radeliers et les bateliers qui poursuivent leur transit vers la plaine en aval.</p>
<p class="Aucunstyle">Avec le développement du transport ferré à la fin du 19eme siècle, L’activité économique subit une profonde mutation qui entraine la disparition progressive du transport fluvial. S’en suit l’industrialisation de la plaine de Roquefort (usine de dégazolinage, atelier de conditionnement pétrochimique, bureaux de recherche, usine chimique Sidobre-Sinnova, cimenterie Lafarge). Cet ensemble, installé entre la Garonne et la voie ferré, confère un visage radicalement différent au paysage. La plaine de Boussens, au faciès initialement agricole et peu dense, est marquée par les imposants bâtiments gris et les hautes cheminées. Les villages évoluent dans le même sens, en s’agrandissant et en se densifiant.</p>
<p class="Aucunstyle">Dans les années 70”, avec l’arrivée de l’autoroute A64, les activités et opérateurs économiques s’agrandissent, de nouvelles maisons sortent de terre autour des bourgs anciens, ainsi qu’une zone d’activité commerciale. La dynamique de boisement des coteaux s’est poursuivie</p>
232.0
Petit patrimoine: Maison Garonne de Cazères, ancien hangar Atoch
<p>La batellerie (industrie du transport fluvial) a marqué l'histoire de Cazères. On trouve les traces de construction de bateaux dès 1750, et jusqu'à 1948. La plupart des marchandises étaient acheminées jusqu’à Toulouse (port Garaud), d’autres jusqu’à Bordeaux où certaines étaient à nouveau transbordées sur de gros bateaux pour être acheminées via l’océan.</p>
<p>Aujourd’hui, la maison Garonne contribue à pérenniser cette mémoire et s’inscrit dans une nouvelle dynamique autour du fleuve par la diffusion d’une culture et la sensibilisation du grand public aux ressources liées au fleuve.</p>
<p>La Maison Garonne est située à l'emplacement d'un ancien chantier naval. Le bâtiment est posé sur le site à l’identique de l’ancien hangar à bateaux. Sa silhouette reprend aussi le profil de l’ancien hangar.</p>
236.0
Paysage: Cazères : l’Hourride
<p>L’Hourride est un petit affluent qui traverse Cazères et marquant la limite historique à l’Est de l’ancienne ligne de rempart.</p>
<p>Le site protégé est localisé à l’emplacement où l’Hourride se jette dans la Garonne, dont le lit, très large à cet endroit, offre un cadre agréable et de beaux points de vue aux promenades qui surplombent le fleuve, quai Notre-Dame et promenade du Campet dénommée encore "promenade du petit Nice". </p>
226.0
Histoire: Saint-Julien sur Garonne
<p>Cette ancienne bastide du XIe siècle présente la particularité d’accueillir sur son territoire un patrimoine qui permet une véritable traversée des âges : une centrale d’envergure alimentée par un long canal d’amenée doublée d’une piste cyclable, les vestiges en brique d’un château comtal et de son moulin dominant la Garonne, un pont moderne à l’architecture élancée, des espaces de berges ensauvagés et bucoliques et la reproduction d’un village gaulois, connu des enfants de toute la région.</p>
<p>Le château construit au Moyen âge permettait de contrôler le passage de la Garonne vers les terreforts de Rieux Volvestre. L’eau de ses fossés alimentait un bassin pour un moulin adossé aux murailles. Il ne subsiste aujourd’hui que les fondations dominant de plus de 20 mètres la Garonne et un bassin servant aujourd’hui à l’initiation à la pêche. Ainsi, on découvre en rive droite sur un sentier suivant la ripisylve un imposant mur en brique qui soutenait le château d’où s’écoulent en cascade les eaux de la source.</p>
[Itinéraire] Parcours Cyclable de la Garonne
Ne manquez pas de visiter sur votre chemin les villages pittoresques de Saint-Bertrand-de-Comminges, Saint-Gaudens ou encore Saint-Martory.Modifié: 18 semaines